GIRON
n.m. (déb. XIIe, frq. °goiro "pièce d'étoffe en pointe"). 4° Techn. (1676). Largeur de la marche d'un escalier. Cette marche a vingt-cinq centimètres de giron. Marche à giron droit, rectangulaire (opposé à marche de forme oblique des escaliers à vis) V. Gironné : adj., Marche gironnée, d'un escalier tournant. (Source : Petit Robert)
ABACULE
n.m. (1933 ; lat. abaculus). Didact. Petit cube constituant l'élément d'une mosaïque.
(Source : Petit Robert)
BOURRELEMENT
n.m. (1839 ; de bourreler, rac. bourreau). Littér. Douleur physique cruelle. - Fig. Torture morale. V. Tourment. Le bourrèlement de la conscience. V. Remords.
(Source : Petit Robert)
One Great Fucking Song
Sportsguitar n'a pas de site internet - le groupe ne publie plus d'albums depuis 2003 - il étaient/sont suisses, apparemment, ce que j'ignorais le jour où j'ai acheté, chez un disquaire parisien (vous savez, les disquaires : ces gens qui vendaient des disques, à l'ère tertiaire), Happy Already, l'album d'où est tiré ce morceau qui tue sa race et la tienne - et tout ce que je regrette, c'est de ne pas avoir acheté les deux autres albums qui se trouvaient dans les rayons au même moment - à vrai dire, je ne savais pas vraiment encore à quoi j'aurais affaire - j'ai juste choisi à la pochette - et pis après, ben, c'était trop tard - la vie, quoi.... bref : tout ça pour dire que vous est offerte ici la possibilité d'écouter le morceau le plus triste/lucide/profond/distancié/intelligent/romantique/enthousiasmant/réaliste sur les ruptures foireuses. Pour le reste, démerdez-vous pour trouver des renseignements sur internet. Et vivez votre vie.
Et sachez-le : Gsejd Landscape vous aime.
i swear it's not a gun (c's j)
MUSELET
n.m. (fin XIXe ; de museau). Armature de fils métalliques qui maintient le bouchon des bouteilles de vin mousseux, de champagne. (source : Petit Robert)
Bonus : PLACOMUSOPHILIE : n.f. (date?). Activité consistant à collectionner des plaques de muselet (ou capsules).
GLABELLE
n.f. (1806; lat. glabella, dimin. de glaber "glabre"). Anat. Région , légèrement proéminente, comprise entre les deux sourcils.
(source : Petit Robert)
Quelques premiers éléments biographiques
Gsejd Landscape est un être mi-homme mi-coussin dont le patronyme apparemment imprononçable n’a d’autre but que de décourager les exégètes paresseux et autres passants culturels. Né au siècle dernier dans un bourg réputé pour ses gourdes virgiformes et les vertus hallucinogènes mondialement reconnues de l’air qu’on y respire, il passe une enfance sans histoires à jouer au cow-boy sur des tas de gravier(1).
Dès son âge le plus tendre, il connaît sa vocation : il sera dessinateur de bandes-dessinées et vétérinaire. C’est donc fort logiquement qu’il fondera son premier groupe à 12 ans tout en entreprenant d’étudier le grec ancien, ce qui le conduira, non moins logiquement, à une schizophrénie modérée dont le but, d’après les experts, semble être avant tout de conjurer les augures qui présidèrent à sa mise au jour (voir note précédente).
(1) Pour être exact, G. L. est né le premier septembre mille neuf cent soixante dix, à Lourdes, ce qui confère à sa naissance, il faut le noter, un caractère indiscutablement chiffré, et augurant des plus grandes réalisations, puisqu’elle présente un particularisme que d’aucuns jugeraient miraculeux, à savoir une double équivalence entre, d’une part, sa date et son année de naissance, et, d’autre part, son signe zodiacal et le fétiche de la ville qui l’entendit jeter son premier éternuement